DAJLA
Née à Saint-Nazaire d’un père tunisien et d’une mère française, Dajla grandit en écoutant leur collection de disques soul, reggae, jazz, world. Elle rejoint le Conservatoire en piano classique et jazz à 7 ans et 10 ans plus tard s’ affranchit des institutions en apprenant la basse électrique. Elle fréquente la scène ska rennaise et tombe nez à nez avec le chanteur Angelo Moore du groupe Fishbone. Cette rencontre sera déterminante dans les choix artistiques et les aspirations de la jeune musicienne. Au milieu des années 90 Dajla s’installe à Londres, et est tour à tour clavier dans un groupe de rock steady puis bassiste dans différents groupes cross-over. De retour en France elle rencontre en 2004 le producteur et multi-instrumentiste Benjamin Bouton, à l’ origine de l’essor du hip hop acoustique en France. Dajla entame avec lui une collaboration significative.
Suite à leur selection Revelation Transmusicales 2005, un premier album sort en 2007 : “Soul Poetry”, élu meilleur album de l’année par le magazine Groove et dont le single “Remember Me” rentre dans le top 5 des classements iTunes. Le même single sera sélectionné en 2008 pour une campagne publicitaire internationale “Dove” pour 24 mois. Soul Poetry lance la carrière de Dajla à l’international avec de nombreux concerts à travers le monde partageant la scène avec des artistes comme Manu Dibango, MC Solaar, Amp Fiddler, Nneka, De La Soul, The Brand New Heavies, Sandra Nkaké, ou Omar.
Entre temps, Dajla travaille à l’écriture de chansons pour différents artistes (le single “Move On” d’Hocus Pocus, sur l’album Disque d’Or “73 Touches”). En 2007, elle est ainsi invitée en création musicale au Gabon et écrit les paroles et la musique du spectacle “99” du chorégraphe Herwann Asseh. Ce retour aux sources donne naissance au 4 titres « The Motherland » et pose les prémices du second album, « The Meaning of Life » qui sort en avril 2009, sur lequel elle invite le chanteur Angelo Moore (Fishbone) pour un duo sur le titre “Consequences”, single de l’album.
En 2014, alors qu’elle vit à Londres, travaille sur son 3ème album et évolue dans la scène Jazz underground, la chanteuse décide de franchir l’atlantique pour donner un nouvel essor à sa carrière. A New York, elle fait alors la connaissance du producteur-ingénieur lauréat de sept Grammy Awards, “Comissioner” Gordon Williams, connu pour son travail avec Amy Winehouse (Frank), Lauryn Hill (Miseducation), Damian Marley (Welcome To Jamrock), Carlos Santana (Supernatural) ou encore Alicia Keys (Fallin’). Séduit par sa voix et sa plume, Gordon lui propose d’enregistrer son nouvel album et de rejoindre son label pour créer une unité de production. Elle s’installe à Manhattan dans les studios de Gordon et enregistre avec des artistes tels que Stephen Marley, the Wailers, the Skatalites, écrit pour d’autres artistes, partage la scène avec Ky-Mani Marley, Harry Belafonte ou encore Morgan Heritage.
Le projet prend une ampleur inattendue et donne naissance au collectif d’artistes White Tiger Society. Plusieurs singles sortent aux USA lui donnant l’occasion de se produire sur des scènes US telles que SXSW, le Gramercy Theater de NY avec Ky-Mani Marley, ou Central Park Summer Stage invitée par Harry Belafonte. En Novembre elle décroche une résidence hebdomadaire dans un club à Harlem où elle se produit jusqu’en mars 2020.
Aujourd’hui de retour en France et forte de cette expérience américaine, Dajla a monté sa propre structure de production et d’action culturelle, Lalia Music Education, ainsi qu’une association, Heaven Citizen. Elle retrouve le public pour son nouvel album avec un nouveau spectacle et réalise un documentaire auto-biographique. Aujourd’hui, plus que jamais, la voix de Dajla se veut porteuse d’espoir.