Dajla est une jeune artiste qui sait choisir ses parrains. Les présences dans son parcours et à ses cotés d’individus tels que Angelo Moore (le chien fou des Fishbone),, JC (manipulateur érudit de Wax Tailor) ou Jean Louis Brossart (grand manitou des Transmusicales de Rennes), offrent à ce Soul Poetry une saveur particulière. Une curiosité qui se transforme en adhésion dès les premières mesures de River Tigris. Une intro syncopée digne des plus soyeuses productions
Soulquarians, un timbre de voix gracieux et une maîtrise de l’empreinte soul atro- américaine surprenante. On pense à Lizz Wright et à Jill Scott. Même sensualité,
des textes qui nous veulent du bien et une production signée Benjamin Bouton qui ne rougit pas des comparisons avec les gardens du temple outre-atlantique. Le mimétisme pourrait choquer, mais dans un paysage où la Soul Française est en carence de personnalité, il reste de la place sous le soleil ! Dajla se la réserve avec une vibrate délicatesse.